Aqualux
Structure locale : Ville de Châtillon-sur-Indre
Lieu : Château de Châtillon-sur-Indre
Durée : 2022/2025
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C’est par la rencontre, au début de l’année 2022, entre la plasticienne, Madame Sophie Bruère, le Maire de Châtillon-sur-Indre, Monsieur Gérard Nicaud et Monsieur Nicolas Delmas, chef de projet « Petites villes de demain » que l’idée d’une résidence artistique et la réalisation d’une œuvre lumière sur le donjon est née.
L’objectif de la création est de faire émerger du patrimoine châtillonnais – présence du château, de son donjon, du canal de l’Indre – un espace de réflexions propices aux expérimentations plastiques entre la ville « haute » – centre historique – et la ville « basse » – sa périphérie. Le processus de création d’Aqualux sensibilise au développement d’un imaginaire nocturne positif. En lien avec les moyens mis à disposition par la ville de Châtillon-sur-Indre, il revisite par la pratique et le partage l’apprentissage du regard et l’ancrage de soi dans le collectif. Sophie Bruère fait alors appel à des connaissances propres à l’histoire des lieux par la présence de l’eau et du patrimoine architectural.
En 2022, des rencontres avec les habitants pour des temps de pratiques artistiques ont été organisées. Ces temps d’échange ont permis à Sophie Bruère de partager son processus de création avec un groupe de Châtillonnais composé de 4 jeunes, âgés de 16 à 18 ans. Les actions portait le questionnement artistique sur la perception de l’environnement proche et le décalage du regard par l’usage du médium lumière. Le groupe devait s’affranchir de ses habitudes et par des outils plastiques, porter un regard différent sur la ville et son patrimoine architectural. L’exposition présentant le travail réalisé durant les ateliers et décrivant les choix de l’installation lumineuse a pris place, du 9 décembre 2022 au 3 janvier 2023, dans deux vitrines d’un commerce vacant de la rue Grande. Ce choix de lieu permettait de partager avec les Châtillonnais, les premiers temps de pratiques artistiques (dessins, photos, et timelapses). Cette première exposition a fait l’objet d’un vernissage regroupant les élus, les participants, leurs parents et certains habitants.
En 2023-2025, l’objectif pour l’association et la commune de Châtillon-sur-Indre est la réalisation de l’œuvre sur le donjon et la mobilisation à sa construction, lors d’ateliers dits chantier pédagogique, de 8 jeunes adultes empêchés, âgés de 18 à 24 ans.
Les ateliers 2022 ont reçu le soutien de la DRAC Centre-Val de Loire, programme Eté culturel 2022.
Mellifère
Structures locales : Maison de quartier Monmousseau et Galerie Fernand Léger
Lieu : Ivry-sur-Seine, quartier Monmousseau
Durée : 2021/2022
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En 2018, Sophie Bruère rencontre au rucher municipal du quartier du fort, à Ivry-sur-Seine, Julien Desodt, apiculteur référent de l’Association Protectrice des Abeilles Ivryennes. La visite du rucher, sa situation géographique et les dialogues engagés, sont le déclencheur du projet original, Mellifère.
Le processus de création de Mellifère sensibilise au développement d’un imaginaire nocturne commun. L’objectif est de faire émerger de situations urbanistiques présentes, un espace de réflexion propice aux rencontres entre les habitants du quartier Monmousseau, à Ivry-sur-Seine. Sophie Bruère partage son processus et des expériences plastiques. Elle s’appuie sur la force fédératrice du médium lumineux pour interroger notre réalité du territoire et opérer un décalage de la vision.
Interroger notre réalité du territoire et opérer un décalage de la vision se fait par l’étude de la perception des rayonnements lumineux et leur interprétation cognitive chez les êtres vivants. Il s’agit, ici, d’amplifier la vision de l’abeille et ses effets à la tombée du jour. Pour cela, notre vision est augmentée de dispositifs – utilisation de filtres colorés, de lunettes, de torches et de projecteurs autonomes. Notre spectre visible est modifié entre 400 et 560nm – longueurs d’ondes correspondants à l’ultraviolet jusqu’au bleu et vert. En ouvrant le territoire à cette expérience, Sophie Bruère élargit la perception du quotidien et décale la vision des habitants vers la réalisation d’une expérience nocturne in situ.
Partenaires :
Ce projet a été mené grâce au soutien de l’Agence Nationale pour la Cohésion des Territoires , de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture, de la Préfecture du Val-de-Marne et de la ville d’Ivry-sur-Seine.
Marcescent
Structures locales : Collectif Furci, Ferme Caillard et Bibliothèque Denis Diderot
Lieu : Bondy, Résidence des Peupliers
Durée : 2020/2021
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Sophie Bruère, plasticienne, poursuit son implication sur le territoire de la commune de Bondy. Après Sève réalisée durant l’année 2019 avec les habitants de la résidence Le Potager, elle partage son processus de création avec les habitants de la résidence Furci, et propose une nouvelle appropriation de la nuit, nommée Marcescent. Ce projet est né du dialogue engagé avec une habitante, représentante du Collectif Furci, rencontrée en juillet 2019, lors d’une visite du quartier Blanqui. L’objet de l’intervention est d’amplifier la dynamique amorcée par le collectif et de fédérer autour d’une pratique artistique une trentaine de personnes, en majorité des seniors et des mères avec leurs enfants – 10 et 15 ans. La Bibliothèque Denis Diderot sera un lieu ressource, permettant de nourrir par la rencontre du fond cinématographique et littéraire, l’imaginaire des participants. La Ferme Caillard, lieu pédagogique sur la biodiversité de la Ville de Bondy, accueillera une présentation et un temps d’échanges du projet.
Pour créer dans la résidence Furci cette appropriation nocturne, Sophie Bruère s’appuie sur la force fédératrice du médium lumineux. Elle cherche à y extraire les formes propices au regroupement et aux liens entre les habitants. Apprendre à regarder, à observer et prendre conscience de la qualité de son paysage au quotidien permet de l’interpréter collectivement. C’est aussi mieux comprendre le monde qui nous entoure, valoriser son cadre de vie et se montrer à l’autre au travers d’un processus artistique, menant à la réalisation d’une œuvre commune.
Le processus de création de Marcescent sensibilise au développement de l’imaginaire, il revisite par la pratique artistique et le partage, l’apprentissage du regard et l’ancrage de soi dans le collectif. Sophie Bruère fait appel à des connaissances propres au paysage, aux changements et mutations du territoire et à son histoire. Il s’agit, ici, de poursuivre la démarche engagée dans la résidence Le Potager en partageant avec les habitants des savoir-faire et des étapes de créations. Avec Sève, l’écoute de l’inaudible, la montée de sève d’un gros hêtre situé dans la Forêt régionale de Bondy marquait le début du processus. Pour Marcescent, le décalage du regard est porté sur le patrimoine végétal in situ de la résidence Furci. Ce point de départ est né d’observations constatées par Sophie Bruère : les habitants ont investis certaines jardinières et les immeubles sont entourés d’un patrimoine végétal riche : présence de grands platanes, d’arbres fruitiers et ornementaux. Marcescent porte sur l’observation des plantes et des structures foliaires comme éléments majeurs de la photosynthèse.
Avec ce processus, l’appréhension du territoire par l’écoute et la parole fait appel à l’expérience de l’invisible avant l’introduction d’images, d’outils numériques, interface d’un récit lumière en train de se faire. Le choix du lieu de l’installation et l’exposition seront le résultat de ce dialogue artiste/habitants et la définition de points de vue individuels dans le collectif.
Trois étapes marquent l’avancée progressive vers la définition d’un point de vue artistique. Première étape : Rencontrer l’autre / La perception de son paysage quotidien, une expérience plastique collective. Deuxième étape : Capter l’invisible / le cycle des saisons, le laboratoire. Troisième étape : Restituer, fabriquer le dispositif Cette étape finale permet un temps de restitution commun à la résidence Furci et à la Ferme Caillard. Sophie Bruère et les habitants partagent leurs expériences avec un public plus large et extérieur au projet. Les étapes de Marcescent seront présentées, herbier, dessins, empreintes et relevés photographiques.
Dans la résidence Furci, les transcriptions des observations des structures foliaires seront allumées.
Une édition papier et un film seront réalisés. Ils seront remis aux participants et aux partenaires.
Partenaires :
Ce projet a été mené grâce au soutien de l’Agence Nationale pour la Cohésion des Territoires , de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture, de la Préfecture de Seine-Saint-Denis, de la ville de Bondy et de Bondy habitat.
Résidences solidaires
Structure locale : Collectif d’habitants Furci
Lieu : Bondy, Résidence des Peupliers
Durée : de juin à septembre 2021
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L’association Art sponsor accompagnée du Collectif Furci poursuit son implication auprès des habitants de la résidence des Peupliers. Dans le cadre du programme « Quartiers solidaires », des actions culturelles ont été mises en place pour sensibiliser les résidents à la découverte et à la préservation de la biodiversité des espaces extérieurs de la résidence.
Cette approche était le prolongement de Marcescent, projet initié par Sophie Bruère. Mélissandre Phan et Tomi Omrane, fondateurs de l’atelier de paysage -kosmes, ont animé un laboratoire mobile, installé dans les espaces extérieurs de la résidence. Ce laboratoire a formalisé un lieu de rassemblement, de collecte des échantillons et des tests. Il a facilité les échanges et les questionnements entre les habitants.
Les thématiques abordées ont été les suivantes :
– Le cortège végétal de la résidence des Peupliers – la connaissance des végétaux : botanique, ethnobotanique et phytosociologie ;
– A la découverte des sols de la résidence – la connaissance du sol : pédologie, géologie et science du sol ;
– La connaissance de la faune : entomologie, ornithologie et microbiologie ;
– La proposition d’améliorations des jardins de la résidence : votre jardin idéal par la création de maquettes.
Un réseau d’intérêt commun sur WhatsApp a été créé pour communiquer avec les habitants volontaires et un calendrier des actions a été mis en place. Une tablette numérique a été remise au représentant des résidents afin de communiquer plus facilement avec l’équipe.
A l’issue des ateliers, le 11 septembre 2021, une après-midi d’exposition et de restitution en présence des habitants et des représentants de la ville, a permis de partager, autour d’un temps de convivialité, les analyses et résultats des ateliers.
Partenaires :
Ce projet a été mené grâce au soutien de l’Agence Nationale pour la Cohésion des Territoires, de la ville de Bondy et de Bondy habitat.
Sève
Structures locales : Amicale CLCV Le Potager, bibliothèque Denis Diderot
Lieu : Bondy, Résidence Le Potager
Durée : 2019/2020
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Sève, œuvre réalisée dans la résidence sociale le Potager, à Bondy, prolonge une démarche déjà amorcée par Sophie Bruère avec Limbe, installation lumineuse conçue de 2012 à 2016 pour le viaduc autoroutier du Pont de Saint-Cloud, et les différentes actions déjà menées dans l’espace public.
C’est au cours d’un repérage nocturne, en 2015, autour du Pont de Bondy, que la barre de logements Le Potager et sa proximité avec l’autoroute A3 sont découverts. Cette étape marque le début d’un long processus d’observation du territoire, de son histoire, accompagné de rencontres avec les habitants de la résidence
L’histoire collective de la ville de Bondy est marquée par la disparition de la forêt de Bondy, massif forestier recouvrant le « pays d’Aulnoye », région située sur la partie Est du département de la Seine-Saint-Denis. L’arrivée, durant la première révolution industrielle, d’ouvriers transforme aussi le paysage bondynois en habitat individuel et en jardin potager. Ces recherches ont permis de tisser une première approche afin d’extraire de lieux dépréciés et des usages existants, la forme d’une œuvre globale
Echapper aux seules vitesses, ruptures, nuisances qui composent ce quartier, c’est fabriquer, avec l’aide de la nuit, un imaginaire collectif positif : une essence propre, une perspective à transformer, une réalité à augmenter en paysage de jouissance visuelle.
Tout au long de l’année 2019, c’est avec l’Amicale des locataires du Potager que le dialogue avec les habitants s’est instauré. Ils ont participé à plusieurs temps forts, notamment, à l’écoute de la nature et de l’imperceptible qui a fait l’objet d’une expérience de captation de montée de sève. Le récit a été développé entre présence individuelle et imaginaire collectif. Il s’est écrit à partir de parcours choisis par les habitants (bâtiment, jardins, emprises autoroutières) une perception à l’échelle de l’homme.
En participant aux différentes étapes du projet et en réalisant des photographies, des dessins, chacun a apporté par la parole et l’écoute, une perception des lieux nécessaire à l’élaboration de l’œuvre. Ce travail sur l’étude de la croissance des plantes, le rythme des saisons et de la nuit a défini la forme, l’implantation, des dispositifs lumineux et a dessiné une plasticité collective de la nuit, propre à la résidence. Il s’agit, ici, de partager des savoir-faire et des étapes de création autour des perceptions de la nuit dans la résidence Le Potager. L’écoute et la parole font appel à l’expérience du corps avant l’introduction d’images, d’outils numériques, interface d’un récit lumière en train de se faire. Le choix du lieu de l’installation et l’exposition dans la Bibliothèque Denis Diderot sont le résultat de ce dialogue artiste / habitants. Les participants ont composé à l’aide d’une console numérique des séquences de lumière et de couleurs en lien avec leur perception de l’écoute. Après ces manipulations, ils ont choisi les lieux dans la résidence qui ont été transformés par la lumière. Les participants ont noté leurs parcours, leurs expressions verbales, ont réalisé des relevés du type timelapse pour s’exprimer sur ce qu’ils ont vu
Sève s’est formalisée, en 2020, par la mise en place de l’œuvre lumière dans la résidence et la réalisation d’une exposition dans la bibliothèque Denis Diderot. Le film retrace les grandes étapes de Sève.
Partenaires :
Ce projet a été mené grâce au soutien du fonds de dotation InPACT – Initiative pour le partage culturel, de l’Agence Nationale pour la Cohésion des Territoires , de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture, de la Préfecture de Seine-Saint-Denis, d’Est Ensemble, de la ville de Bondy et de Bondy habitat.
Limbe
Structure locale : DIRIF
Lieu : Saint-Cloud, Viaduc autoroutier de Saint-Cloud
Durée : 2015/2016
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Dans le cadre de l’exposition Lumière et Jardin Imaginaire organisé en 2012 par Art sponsor, Lumière et création contemporaine, Sophie Bruère a accepté de présenter les premières étapes de son projet Limbe.
L’installation lumière, réalisée fin 2015, instaure dans l’atmosphère nocturne de la métropole parisienne un dialogue sensible entre le Domaine National de Saint-Cloud et le viaduc de l’A13. Le dessous du viaduc, zone urbaine où la voiture est reine, devient ainsi le support d’une transposition lumineuse du paysage perçu dans le parc de Saint-Cloud. Des piétons marchent quotidiennement à l’ombre du viaduc et les riverains subissent sa présence. Limbe souhaite améliorer la perception proche et lointaine de cette masse de béton. A la nuit tombée, la sous-face du viaduc est sous l’influence d’une lumière nuancée par les variations du ciel et de la lumière du paysage métropolitain. Ces variations sont captées de jour à partir de la terrasse de la Lanterne. La terrasse de la Lanterne est le point culminant du parc, il ouvre le regard sur le paysage de la métropole. La présence poétique et visuelle de Limbe participe au renouveau de l’ouvrage d’art et de son emprise. Elle améliore la perception d’un territoire meurtri par la densité routière et elle interroge l’avenir sensible d’espaces interstitiels fonctionnels de faible qualité situés en périphérie de la Ville lumière.
Partenaires :
Ce projet a été mené grâce au soutien de la DIRIF, de la Région Ile-de-France, du département des Hauts-de-Seine, de Cofely, de Terideal Segex et de Lec.
Rencontres « Le Goût de la Lumière »
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« Brillez de tout votre éclat »
Le Goût de la Lumière poursuit son expérience des sous-sols et vous invite à découvrir la magnifique collection du Musée de Minéralogie de Mines ParisTech. Nous serons accueillis par Didier Nectoux, son conservateur.
Le Goût de la Lumière avec Didier Nectoux
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« 65 Pieds sous terre »
Des nouvelles du Goût de la Lumière avec une visite de la Carrière Médiévale des « Capucins », le 2 octobre 2019, à 19h30.
Après notre rencontre avec Antoine Jacobsohn et le Potager du Roi, investir des sous-sols pour en humer l’atmosphère faisait sens.
L’autorisation de la S.E.A.D.A.C.C, l’association en charge de l’entretien du site de la carrière, est arrivée récemment, pour notre plus grande joie. Cette visite est exceptionnelle.
Lieu : Carrière Médiévale des « Capucins »
Le Goût de la Lumière dans les carrières médiévales des « Capucins »
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« Comme un héliotrope sur la soupe »
Notre nouvelle expérience visuelle et gustative Le Goût de la Lumière sera à la chapelle du Temple de l’Etoile à Paris et le Potager du Roi, site historique de l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage, sera à l’honneur. Antoine Jacobsohn, son responsable, nous présentera une étonnante production potagère.
Le Goût de la Lumière avec Antoine Jacobsohn
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Lieu : Hôtel Henri Menier, Paris
Le Goût de la Lumière avec Julien Desodt
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« Divin »
Thomas Bravo-Maza, journaliste spécialisé en vins, nous a déniché quelques surprises pour une première rencontre Le Goût de la Lumière.
Lieu : Cave Divins
Le Goût de la Lumière avec Thomas Bravo-Maza